Résumé et quatrième de couverture

L’aventure des Nouvelles Étrennes fribourgeoises s’articule entre la fin du XIX^e et le début du XX^e siècle. Articles et réclames de cette publication illustrent à l’évidence le glissement d’une quête d’un Mieux-Être, d’individus qui s’en remettent essentiellement à la Providence aidée par quelques onguents ou élixirs, à celle du Bien-Être qui voit une société prendre son destin en main.

Cet ouvrage invite à découvrir pourquoi, quand vos arrière-grands-parents ont connu les délices de la toilette avec le «Savon aux fleurs de Foin de Grolich» et les soulagements apportés par le «Baume Siccol» contre «plaies variqueuses, démangeaisons, eczémas...», avaient fondé de grands espoirs dans «Le Meilleur Reconstituant, Vin de Quinquina Pepto-Ferrugineux» proposé par une pharmacie de la place, vos petits-enfants pour leur part fréquentent les ongleries et les fitness, cherchent leur équilibre dans une alimentation remise en question, les séances de shiatsu et les huiles essentielles, et assurent leurs vieux jours.

Motivation de l’auteur

Ce livre se propose donc d’apporter quelques éléments de réponses et de compréhension aux causes de cette évolution.

Car par un phénomène d’amnésie bien étrange, il se trouve que le passé récent nous est souvent moins bien connu que le passé lointain, que l’Histoire majuscule. Or les Nouvelles Étrennes fribourgoises font partie intégrante de notre patrimoine.

L’auteur

L’auteur est né en 1948. Il enseigne le français et l’histoire au CO de Marly jusqu’à sa retraite en 2010. Il reprend alors des études universitaires à Fribourg pour obtenir, en 2014, un master en histoire contemporaine.